Constitution européenne, considérations

 S i vous arrivez ici par une autre voie, le texte qui provoqua cette sous-rubrique et où j'explique mon vote à venir (en ce 22 mai 2005) au référendum du 29 mai 2005 est accessible par ce lien. Les journalistes, qui aiment les métaphores sportives ou/et guerrières, nous expliquent que «la campagne pour le référendum arrive dans sa dernière ligne droite et les partisans du “oui” et du ”non” se mobilisent pour leurs dernières batailles avant le vote». C'est inepte, du point de vue des métaphores utilisées, la politique n'étant pas un sport ou un guerre, mais le lieu de la discussion, du débat, de l'échange d'idée, et parce que ce vote ne signifie rien: si même le “oui” est majoritaire en France, il y aura bien trois ou quatre pays qui verront le “non” passer le “oui”, puis quel que soit le résultat du vote, ce ne peut qu'être la première étape d'un long chemin à venir, dont je discute dans ce texte.

Par là-dessus, il y a l'exposé des motifs du «projet de loi autorisant la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe». Très intéressant. J'en discute dans cette page. Cela dit, il faut comprendre un peu d'où part l'Union européenne, quel en fut le moteur et pourquoi on est allé vers cela; je vais tenter un bref tour de la question dans cette page.

Au-delà, il faut comprendre je crois (ou plutôt, j'en suis sûr), d'où tout cela part, et surtourt ce qu'il reste d'une certaine histoire, celle qui parcourt les XIX° et XX° siècles, en Europe comme en Amérique du Nord. Dans cette page-ci je me contenterai de remonter aux huit dernières décennies.


Certes, il y a propagande dans les deux «camps», mais celle en faveur du “oui” est nettement plus propagandiste, car à la différence de l'autre, d'une part elle est incohérente, de l'autre elle ne s'appuie pas sur le texte, mais se contente d'agiter des idées générales. J'en discute un peu ici.


Et au fait, qu'arrivera-t-il le 30 mai 2005 ?